Je vous propose cette semaine l’artiste français Octave noire, dont Christophe Conte chroniquait de façon très positive le premier album (2017) dans Les Inrocks en ces termes : « Des octaves et des noires comme sur le piano, son instrument guide, celui à partir duquel sont nées les mélodies féeriques et capiteuses de son premier album. Noire comme le souvenir de l’Afrique, où il a passé les dix années de sa prime jeunesse, son père objecteur de conscience ayant mis le cap sur la Côte d’Ivoire. Noire, surtout, comme la lumière fluorescente qui transperce ses chansons et les transforme en halos surnaturels, à commencer par ce Nouveau monde magnétique dévoilé à l’automne et qui ouvre dans sa version longue le prodigieux Néon. » Difficile de dire mieux, donc je me contente de vous signaler quelques chansons intéressantes.
« Un nouveau monde » (2017) : morceau multi-genres, avec certes un texte minimaliste (quoique complexe), mais avec de vrais morceaux d’électro dedans, ambiance années 80 et Cerrone, ou Etienne Daho, assez obsédant, lancinant, obsessionnel, bref une vraie réussite.