Lescop existe depuis assez longtemps (début des années 2000), mais avec des appellations variables ou plurielles, Asyl, Serpent ou Lescop, comme s’il avait (eu) du mal à fixer son identité, son style ou ses collaborations. « Dans ma carrière, il y a toujours eu des ruptures », dit-il dans Les Inrocks de février 2024. Dans son œuvre, à vrai dire assez hybride, se bousculent les vieilles sonorités et une certaine modernité nostalgique de variété comme si ses créations flottaient, phénomène assez fascinant, entre deux eaux, pas tout à fait ailleurs mais pas non plus totalement ici. Cette progression fluctuante ne l’a pas empêché de créer de belles choses.
« La forêt » (2012) : quand la forêt devient le lieu d’un rendez-vous inquiétant, onirique.